Si vous vous souvenez, l’année dernière j’ai repeint le salon. La pièce est typiquement Haussmannienne, un rêve pour ceux qui adorent ce style comme moi. La pièce était très classique, un bleu layette en fond, et toutes les moulures en blanc. Je dois vous avouer que je déteste vivre dans du bleu, il faut assumer… car il semblerait que ce soit pourtant la couleur préférée de plus de 80% de la population (source douteuse mais autour de moi, cela se vérifie du marine, au turquoise, en passant par le bleu roi, le canard… etc). Certainement pour toute la douceur que le bleu représente, c’est une teinte apaisante et réconfortante.
J’ai voulu garder cette pièce très claire, étant la seule lumineuse de l’appartement. J’ai créé un faux blanc teinté de kaki. Suivant la lumière, on peut voir un gris, un beige… c’est indéfinissable ! Je suis fan. Le fait que les murs soient plus sobres, la peinture mate, moulures et plinthes non dissociées du mur, j’ai pu me permettre une folie : poser un décor ! Qui irait parfaitement avec mon chat, Oasis. Un prénom que je lui ai choisi pour la symbolique d’une parenthèse ressourçante.
C’est un papier peint de chez Graham et Brown acheté en promotion sur la redoute. Il n’est actuellement plus en ligne, mais surveillez il pourrait revenir et je vous laisse découvrir la gamme de cette marque, car il y a vraiment du très très beau. J’ai hésité avec d’immenses fleurs… d’ailleurs ce n’est pas certain que je ne craque pas pour ma chambre. Comme mon bail ne me permet pas de poser du papier peint à ma guise, je vais éviter d’en recouvrir tous les murs car je dois l’ôter avant de partir. Mais sur des petites surfaces, c’est tout à fait jouable.
Ici dans mon salon, je l’ai installé dans l’encadrement comme un tableau. J’ai du malheureusement perdre un peu de dessin, car la hauteur était de 280cm. J’utiliserai les chutes pour faire un cadre, rien ne se perd.
J’aime tellement la peinture que c’est la première fois que je posais du papier peint dans ma longue vie. Je m’en faisais tout un plat mais c’est très simple. J’ai pris la colle de la même marque pour maximiser mes chances de réussite, elle s’adaptait forcément au papier. Mes raccords me semblent impeccables, j’en retire une immense fierté. Comme quoi, il ne faut pas grand chose pour faire remonter l’estime de soi. Je suis Vanessa et je pose le papier peint comme une déesse murale, et voilà le tour est joué ! À quand une série Netflix sur les maroufleurs·ses (je ne revendiquerai pas l’idée).